Les livres, notes, recueils
Les articles
Notes of a pianist (Atlantic Monthly) - En anglais
La musique, le piano et les pianistes
Souvenirs de voyage - Nostalgie des Antilles (Nouveau!!)
Souvenirs de voyage - L'arrivée des confédérés
Echos d'Amérique (Nouveau!!)
Espadero, pianiste, compositeur havanais(Nouveau!!)
La musique à la Havane
La musique à la Havane II (Nouveau!!)
Histoire(s) de famille
Lettre de Guadeloupe
Les Fêtes à Fort-de-France
La mort de Paul Jullien
Lettres d'Espagne (Nouveau!!)
Comment s'évader lorsqu'on est trimbalé de ville en ville, que sa vie est une succession ininterrompue de représentations et qu'on finit par voir l'enfer comme un lieu rempli de pianos de toutes sortes (sic) ?!.
Gottschalk a plusieurs fois essayé de vivre loin du tumulte de la civilisation et des exigences qu'elle impose. Des étés loin des grandes villes, des retraites dans les Antilles n'ont pas suffi à lui faire oublier le métier de virtuose pour lequel il était fait. Ainsi, lors des interminables trajets en train qui l'amenaient vers l'inconnu ou les rendez-vous de ses tournées, il pouvait coucher sur le papier ses impressions, son ressenti, ses remarques parfois un peu biaisées par l'émotion mais souvent pertinentes.
Ainsi, Gottschalk a non seulement tenu un journal de voyage mais il a aussi écrit des articles pour divers journaux et entretenu de nombreuses correspondances. Il a alors parfois joué le rôle de critique musical ou de correspondant étranger pour les journaux musicaux français. Par chance, une grande partie de ces écrits nous sont parvenus et nous permettent de nous faire une idée sur la personnalité complexe de cet artiste.
Ses idées parfois un peu choquantes sur les femmes, les irlandais, les français ... doivent toujours se lire avec le recul du au contexte de son siècle. Abolitionniste convaincu bien que d'origine sudiste, il faisait preuve d'un discernement et d'une tolérance incroyables dans ses jugements sur chaque camp de la guerre de Sécession. Il condamnait autant les exactions de l'un que de l'autre et pour lui, l'homme avait beaucoup plus de valeur que les idées qu'il défendait. De ses écrits, il transparait un homme ambigu aux idées parfois contradictoires mais dans ses actes, ce sont surtout sa générosité, son courage et son don de soi témoignés à de nombreuses reprises qui ressortent.
Sa correspondance reste majoritairement accessible dans les bibliothèques mais un ouvrage publié au XIXème, mélangeant biographie (pas très objective) et lettres en fournit une partie.
"Life and Letters of Louis Moreau Gottschalk" édité par son élève Octavia Hensel en 1870 accessible page par page sur le site de la bibliothèque universitaire du Michigan.
ou directement sur Internet Archive (Lien ici)
Ses très nombreuses notes de voyage, écrites principalement en français sont disponibles grâce au livre :
"Les voyages extraordinaires de Louis Moreau Gottschalk, pianiste et aventurier" de Serge Berthier.
Ce recueil est conséquent (222 pages) et traite les années 1857 à 1869. Une énorme recherche est faite pour annoter, dater et contextualiser les écrits de Gottschalk.
On trouve en plus certains écrits de Gottschalk comme "la musique, le piano et les pianistes" (Sa version est légèrement différente de celle publiée par "La France Musicale")
Il semble cependant que la plupart des textes ne viennent pas des originaux français mais soient retraduits de l'Anglais.
Ce livre est actuellement difficile à trouver (essayez quand même amazon ou .priceminister ) et son équivalent anglais :
"Notes of a pianist" (à ne pas confondre avec l'article éponyme) est bien plus facile d'accès. Deux versions existent :
- La version de 1881, mise en forme par Clara Gottschalk (la soeur de Louis Moreau) et traduite du français par son mari Robert E. Peterson.
La traduction est très mauvaise mais la biographie par Clara Gottschalk avec moult anecdotes et témoignages vaut le détour.
Ce livre peut être téléchargé sur Internet Archive. (Voir le lien ici).
- La version de 1964 (re-éditée en 1979 et 2006), éditée par Jeanne Behrend avec des traductions beaucoup plus soignées.
Une préface de Robert Offergeld, une riche introduction par Jeanne Behrend, des notes plus complètes et un glossaire permettant des recherches faciles dans le texte sont autant d'atouts à cette nouvelle édition.
(Vous pouvez facilement l'acheter sur amazon)
En ce qui concerne ses autres écrits, trouvés dans des articles de presse, autres correspondances ..., en voici quelques uns :
Lettres d'Espagne ; (English version from the Daily Picayune)., 1851, 1852-Nouveau!!
The Daily Picayune traduit et publie les lettres que Gottschalk envoie alors à ses parents pour rendre compte de son entrée à la cour et de ses divers succès.
Histoire(s) de famille, décembre 1857
C'est ainsi que nous avons nommé cette correspondance de Gottschalk à Léon Escudier, le Directeur du journal "La France Musicale". Nous y apprenons en effet toutes les origines antillaises de Gottschalk et la façon dont cette culture lui a été transmise et a pu influencer ensuite sa musique.
Lettre de Guadeloupe , août 1859
Ici, Gottschalk écrit depuis sa retraite de Matouba (Guadeloupe) où il peut s'adonner à la composition dans un cadre bucolique.
Les fêtes à Fort-de-France , novembre 1859
Toujours dans son périple antillais, mais cette fois en Martinique, Gottschalk est invité à participer aux fêtes accompagnant l'inauguration de la statue de l'impératrice Joséphine.
La musique, le piano et les pianistes (essai paru dans la France Musicale sous plusieurs semaines en 1860)
Gottschalk, dans cet essai, décrit et juge le talent de ses illustres contemporains : Liszt, Kalkbrenner, Thalberg, Herz.
La Musica, el piano, los pianistas Espadero y la plainte du poëte (essai paru dans des journaux cubains en avril, mai 1860) - En Espagnol.
La version française est postérieure à celle-ci qui est plus complète avec notamment une critique assez élogieuse de son ami Espadero.
La musique à la Havane, octobre 1860
Alors à Cuba, Gottschalk écrit un article dans la France Musicale sur les artistes et les concerts donnés à cette époque à la Havane. Ce qui nous permet d'avoir une idée précise de l'univers musical cubain en ce milieu du XIXème siècle.
La musique à la Havane II, décembre 1860 - Nouveau!!
Gottschalk, une fois encore, se fait le correspondant d'Escudier pour la vie musicale à la Havane. Cette lettre, que nous avons intitulée La musique à la Havane 2 en référence à l'article d'octobre 1860 a cette fois paru non pas dans la France Musicale mais dans l'Art musical, sans doute pour faire plaisir aux deux frères Escudier (Rappelons en effet que Léon et Marie se sont séparés en 1860 et que Léon a fondé l'Art Musical). Il détaille le programme joué au Théatre Tacon et les nombreuses déconvenues de l'impresario de la compagnie d'opéras. Ce qui va profiter à Max Maretzek, le célèbre impresario, qui va bientôt arriver.
Espadero, pianiste, compositeur havanais, mars 1861. - Nouveau!!
Pour faire la promotion des compositions de Nicolas Espadero qui vont bientôt être publiées par les frères Escudier, Gottschalk reprend, cette fois-ci en français, une partie des éloges qu'il avait écrits dans son essai La Musica, el piano, los pianistas Espadero y la plainte du poëte.
Souvenirs de voyage - Nostalgie des Antilles, juin 1862 - Nouveau!!
Alors à New-York, Gottschalk revient exténué de ses dernières tournées et las de sa vie de concertiste. Il se souvient alors avec nostalgie de la vie indolente menée aux Antilles.
Souvenirs de voyage - L'arrivée des confédérés(extraits de ses notes de voyage parus dans "L'Art Musical" en 1863).
Gottschalk se trouve alors bien malgré lui en plein coeur de la guerre civile. Ces notes couvrent presque heure par heure les événements qui se préparent à Williamsport puis Harrisburgh en Juin 1863, avec l'arrivée des confédérés.
Echos d'Amérique (extrait de "L'Art Musical" en septembre 1863)
Nous retrouvons l'impresario Maretzek, cette fois-ci à New York avec sa compagnie d'opéras. Gottschalk donne aussi le détail des personnalités marquantes de la vie musicale.
Notes of a pianist, 1865
En attendant, une version traduite, vous pouvez déjà trouver le texte en anglais tel qu'on peut le trouver dans les archives en ligne de "The Atlantic Monthly".
Parues en plusieurs fois dans ce journal en 1865, ces notes sont divisées en trois parties mais cinq se dégagent en fait : étude sur le "phénomène musical", ma vie dans les antilles, la guerre civile américaine telle qu'elle est perçue à l'étranger, la place de l'artiste sur le marché des spectacles, Brignoli.
La mort de Paul Julien , septembre 1867
Alors à Montevideo, Uruguay, Gottschalk rend compte des funérailles de son jeune et ami violoniste Paul Julien (ou Jullien)