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Gottschalk

Oeuvres Perdues et Retrouvées

Dans cette page, nous listerons les œuvres retrouvées de Gottschalk et rassemblerons les données connues sur les œuvres perdues (date de composition, de représentation...)

- Célèbre Tarentelle pour piano et orchestre : Nicolas Rùiz Espadero, grand ami de Gottschalk et récipiendaire d'un grand nombre de ses œuvres a permis de faire éditer la célèbre tarentelle pour piano et orchestre dans la version certainement  jouée par Gottschalk. Elle fut alors publiée par Escudier mais le faible nombre d'exemplaires a vite fait disparaître cette partition. Toutes les versions enregistrées jusqu'à maintenant sont des reconstitutions effectuées à partir de versions pour piano seul ou deux pianos. Cependant, un grand pianiste ayant vécu du temps de Gottschalk au début du XXème siècle a souvent joué cette œuvre. Celui-ci avait justement la version complète d'Espadero pour Piano et tous les instruments d'orchestre. Nous avons pu récupérer cette version et espérons pouvoir trouver pianiste et orchestre pour la faire jouer à nouveau dans sa version originale. 

D'autres oeuvres retrouvées se trouvent également dans la page consacrée aux partitions, ayant été retranscrites sous Lilypond : 

Marche Funèbre de l'édition ESCUDIER - (Extrait par A. Rigal ici)

Nous avons trouvé cette partition à la Bibliothèque Nationale de France. N'ayant pas l'autorisation de la diffuser sans payer des droits exorbitants, nous l'avons donc retranscrite sous Lilypond.
Cette marche funèbre diffère de celle des éditions américaines, op. 61, qui est enregistrée par la plupart des interprètes. Seul Amiram Rigal a enregistré la présente version. Elle porte d'ailleurs le numéro d'opus 64 par Escudier. On la doit à N.R. Espadero qui a sauvé tant d'oeuvres de Gottschalk de l'oubli. Escudier la présente comme la "seule Edition exacte et complète" mais nous ne savons pas si l'édition américaine est une simplification.

Cette version comporte ainsi tout un passage médian de 20 mesures ( 62 à 81) avec changement de tonalité et de motif mélodique. Cette version comporte aussi des harmonies différentes au niveau des accords dans le registre aigu (mesures 24,25, 27-35, 39-41, quelques notes ajoutées/enlevées ou rythmes légèrement différents (mesure 14, 29, 30, 39), une montée d'octaves en triples croches à la mesure 38. De même, elle donne des indications d'expressions, de nuances et de phrasé bien plus fournies, de même que quelques doigtés.

Dans la version engravée ici, nous avons reproduit ces indications mais avons omis le marquage de la pédale. Nous avons de même effectué quelques retouches sur la version générée par Lilypond pour pallier quelques limitations de ce logiciel.

Valse de l'Infante Doña Josefa- (Aperçu MIDI)
Composée pour la soeur du roi et femme du gouverneur de la vieille castille lors du séjour de Gottschalk à Valladolid en 1852. Elle a été éditée à partir d'un manuscrit récupéré à la bibliothèque royale de Madrid. Son existence avait été révélée par Clyde Brockett et vous pourrez trouver plus d'informations sur cette oeuvre dans son article 'The Madrilene and Vallisolitan Composition of L. M. Gottschalk' (Revista de musicología, ISSN 0210-1459, Vol. 16, Nº 6, 1993, pags. 3554-3567). L'infante Doña Josefa fût en quelque sorte une protectrice de Gottschalk lors de son séjour en Espagne. Selon Escudier, elle lui offrit des diamants, organisa des fêtes en son honneur et s'occupa de trouver les meilleurs chirurgiens pour réparer sa main blessée. Il composa cette valse en son honneur. C'est une oeuvre pour quatre mains facile et Gottschalk la joua sans doute avec l'infante. Les répétitions sont nombreuses et donnent un peu de lourdeur à cette valse qui possède, sinon, une mélancolie attachante.