12 valses

12 valses


Op. 097
1861
[ 3/5 ]

Dédicace : Mlle Emmy Dollfus

Genre : Danses

Style : -

Tonalité : Diverses

Difficulté :

Editions :
Kistner, 2521 (04/1861)
Maho, J.M. 371 (02/1861)
Augener
Beale, (1861)

Critiques; :
Les Beaux Arts, 1861
Barbedette
Raymond-Duval, 1909

Partition(s)


Source(s) de la partition :



Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :


La parution de ces laendlers est annoncée en février ou mars 1861 chez Maho selon la France Musicale, la Revue et Gazette Musicale de Paris, le Ménestrel...

Il s'agit de morceaux extrêmement courts mais malgré tout toujours découpés en deux ou trois parties.
1. Mouvement modéré en Fa majeur
2. Un peu plus mouvementé, en Ré majeur
3. Même mouvement, en Si mineur
4. Moins vite, en Ré majeur
5. Un peu lent, en La majeur
6. Quasi-triste, en La mineur
7. Vivement, en Fa majeur
8. Délicatement, tendrement, en La bémol
9. Très vivement, en Ré mineur
10. Moins vite, en Do majeur
11. Très rapide, en Fa mineur
12. Commodément, en Fa majeur

La Critique dans les Beaux-Arts du 1er juillet 1861 en donne les grandes lignes : 'Ce charmant recueil a toutes les qualités qu'on exige pour la musique de salon : Il surabonde de motifs pleins d'originalité, l'exécution n'en est pas très - difficile, et chaque morceau étant très court et parfaitement séparé de ses voisins, on peut en jouer peu ou beaucoup, suivant sa fantaisie. Toutes les expressions, tous les genres y sont renfermés, avec ce rude accent des airs nationaux ; nous trouvons peut-être plus de beautés dans le 2° livre, chaque chant y est un peu plus développé que dans le premier ; les numéros 7 et 8, le premier dans la gaité, le second dans la tristesse, ont chacun un style charmant, nous avons tort de les citer, car il faudrait faire de chacun un éloge particulier ; il n'en est pas un qui n'ait quelque grâce et quelque mérite, qui ne nous séduise par un charme particulier. Nous disions que ce recueil n'est pas d'une exécution difficile, c'est plutôt sous le rapport des notes; car il est très important de donner à chacun de ces singuliers chants l'expression, le caractère si tranché qui leur est propre.'

Selon Barbedette, 'La pièce n° 7 n'est pas sans quelque analogie avec une pièce de Schubert, qui, lui aussi, affectionnait ce genre de composition' tandis que pour Raymond-Duval, La plus jolie de toutes (op97 n11) est dans le sentiment d'une valse de Chopin, avec moins de bravoure et plus de naïveté.

Cet opus est dédicacé à Mlle Emmy Dollfus, sans doute une soeur ou cousine de la Climène Dollfus de l'opus précédent.