Change_Langue

Le chant du chasseur

Le chant du chasseur


Op. 073n.1
1851
[ 0.00/5 ]

Dédicace : Friederika Samm

Genre : Transcription

Style : -

Tonalité : -

Difficulté :

Editions :
Brandus, 5351 (1851)
Simrock, 4952 (04/1851)
Cocks (1851)
Hansen
Joubert

Critiques; :
Blanchard, 1852
Barbedette
Musical Times, 1877

Partition(s)


Source(s) de la partition :
Bayerische Staatsbibliothek



Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :


Publiés en 1851 par Brandus (N°s 5351, 5352, 5353), ces trois chants sont, selon Barbedette, des lieder dans le sens le plus élevé et des petits poëmes exquis. Le Chant du Chasseur est certainement le plus connu des trois, ayant été édité de façon séparée. Le Musical Times, en 1877, le décrit comme une pièce fort originale, notamment par le changement de tonalité de mi bémol mineur à ré majeur, qui ravira les mains et l'esprit de tous les pianistes.

La critique de ces chants et des opus 73, 74 et 77 par Blanchard, en 1852, commence par un éloge appuyé de Heller : 'Quel cachet de distinction, d'élégance, de sentimentalité exquise, imprimé à tout ce qui sort de sa pensée et de sa plume! Impossible de ne pas songer aux chapitres d'un roman de Sterne, à ces pages souvent si courtes, mais si colorées, si profondes, lorsqu'on joue ou qu'on entend jouer ces petits morceaux qui se suivent sans se ressembler, si ce n'est par la supériorité de leur conception, et nous dirions presque, par l'aristocratie de leur allure!'

Il écrit de même : 'Si quelque chose pouvait contribuer à former des pianistes soigneux, attentifs jusqu'au scrupule, ne posant jamais le doigt sur la touche sans savoir pourquoi et comment; des pianistes ennemis du bruit, hydrophobes des sonorités vagues et uniformes, ce serait assurément l'étude assidue, amoureuse de ces petits morceaux, qui ne demandent pas une longue haleine, mais dont chacun en dit infiniment plus que sa taille ne le comporte'.