La jeune bergère et le chevalier

La jeune bergère et le chevalier


Op. 032
RO 190
D 114
1859, Guadeloupe
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Dédicace :

Genre : Danse (autre)

Style : musique viennoise légère et cubain

Tonalité : ré bémol majeur

Difficulté : Difficile


Extrait ou morceau intégral :
Philip Martin
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Partition(s)

La jeune bergère et le chevalier
"Pastorella & Cavalliere "
Hall&Sons, ~1862

Interprète(s)
Pietro Galli
Philip Martin


Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :

[1] : Les voyages extraordinaires de L.M. Gottschalk ou Notes of a pianist , [2] : Biographie de F.Starr, [3] : Biographie Vernon Loggins, [4] : Life & Letters de L.M. Gottschalk, [5] : Livret de CD (principalement ceux de l'intégrale de P.Martin...)
Ditson et Schott omettent 28 mesures d'introduction qui apparaissent dans l'édition de Hall (Celle disponible ici)
Composé en Guadeloupe dans les montagnes du Matouba en août 1859, "Pastorella e Cavalliere" ("The young shepherdess and the Knight") est un fabliau qui raconte l'histoire d'une jeune bergère repoussant les avances d'un chevalier qui va à un tournoi.(2)

Voici ce que Gottschalk a écrit comme Note destinée à l'exécutant du morceau : "L'exécutant devra, dans ce morceau, s'attacher à accentuer le dessin persistant de l'accompagnement, de façon à toujours donner à l'auditeur l'idée du rythme ternaire, c'est-à-dire de la mesure à 3/4, dans lequel il est écrit. Cette observation est d'autant plus essentielle que la mélodie, dans quelques passages, semble indiquer le rythme binaire, c'est-à-dire de 6/8. C'est du conflit de ces deux rythmes contraires (dont l'un, comme je l'ai déjà dit, doit être subordonné à l'autre) que naît en grande partie l'effet que peut produire ce morceau, s'il est bien joué. Je recommande à l'exécutant la fidélité la plus scrupuleuse dans l'observation des signes p f Rall° Dim etc. L'auditeur, après avoir été prévenu du sujet de ce Fabiau, doit, si l'exécution en est intelligente, pouvoir suivre toutes les phases, toute l'action du petit drame amoureux que l'auteur a cherché à traduire en musique." (Gottschalk, Note de l'Auteur, Pastorella e Cavalliere).

Reste à préciser l'histoire : "En quête d'aventures, un Chevalier gallant dressé sur sa monture rencontre sur son chemin une jeune villageoise. Fasciné par les charmes à peine éclos et la grâce si simple de la jeune fille, il lui offre sa fidélité. Mais elle l'écoute avec une cruelle indifférence, sourit lorsqu'il dit sa passion pour elle, et continue de chanter sa mélodie rustique. Le Chevalier renouvelle alors sa demande avec davantage d'ardeur, et, bouleversé par l'indifférence de la jeune fille, gagné par le désespoir, il en vient à vouloir lui offrir son nom, sa fortune, ses voeux d'amour éternel... Il ne saurait plus vivre sans elle : désormais incapable de maîtriser le pouvoir de son amour, il se jette à ses pieds... La jeune fille se met à hésiter : toute troublée et agitée, elle regarde, avec les yeux emplis de regret, les champs autour d'elle. Dirigeant le regard vers la chaumière de sa famille, elle voit sa vieille mère, son bien-aimé fiancé et tous ceux qu'elle connaît dont elle devrait se séparer à jamais si elle décidait de rejoindre le Chevalier. Oh non, se dit-elle, je dois rester bergère, et la jeune fille, emplie de joie, reprend son chant... entendu au loin par le Noble chevalier qui a quitté les lieux. Et c'est avec un sentiment de tristesse et de confusion qu'il ordonne à son cheval de prendre la direction du Tournoi." (traduction Jbd des indications de la partition).

L'extrait proposé, interprété par Philip Martin, raconte le début de l'histoire jusqu'au moment où le Chevalier renouvelle sa demande avec davantage d'ardeur...