Tarentelle en La b
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1855 | |||
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Dédicace : Clara Schumann Genre : Danses Style : - Tonalité : Lab M Difficulté : Difficile Editions : Critiques; : |
Extrait ou morceau intégral : Catherine Joly - Extrait (Achetez l'album sur ) |
Partition(s) Source(s) de la partition : |
Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :
Publiée chez Maho selon une notice de 1855 de la Revue et Gazette Musicale de Paris, cette tarentelle en la bémol est sans doute celle qui connut le plus de succés, Raymond Duval écrivant en 1913 :
'Dans le genre des danses populaires, ce ne fut ni à la valse ni à la mazurka, mais à la tarentelle, que Heller donna ses meilleures inspirations. Tout le monde connaît celle en la bémol, si euphonique, si lumineuse.' En 1856, dans la Revue et Gazette Musicale de Paris, on affiche encore la préférence pour cette deuxième tarentelle : Les conditions de mouvement et de verve auxquelles sont invariablement assujettis les motifs de cette danse napolitaine ne pouvaient être déclinées par le compositeur; mais c'est surtout dans la seconde de ces deux tarentelles que sa fougue s'est donné carrière ; aussi préférons-nous la hardiesse et la franchise avec lesquelles il a traité ce morceau, beaucoup plus développé et plus complet que le premier. C'est un presto qui débute par un thème dialogué entre la main droite et la main gauche, et qui se continue jusqu'à la fin dans le même mouvement vertigineux et dans la même tonalité pleine de richesses mélodiques. Anton Rubinstein l'a jouée en concert, au grand désarroi de Heller qui ne supportait les libertés que prenaient ce grand virtuose, en rajoutant 'des traits d'octaves, des trilles, etc., etc.. (lettre de Heller à Charles Hallé du 5 décembre 1861). Ces tarentelles sont dédiées à Clara Schumann (1819-1896). Heller prend en effet en pitié cette grande compositrice et virtuose dont le mari (Robert Schumann) sombre peu à peu dans la folie. |