Polonaise n°2 en La mineur
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1872 | |||
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Dédicace : Miss Mary Shillito Genre : Danses Style : - Tonalité : La m Difficulté : Editions : Critiques; : |
Extrait ou morceau intégral : Prunyi - Extrait (Achetez l'album sur ) |
Partition(s) Source(s) de la partition : pianophilia.com |
Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :
Publiées sans doute en 1872 par Boosey & Co. et par Maho (J.M.1075), ces compositions sont deux oeuvres où Heller semble avoir rassemblé tout ce que ses études doivent permettre de réaliser. En plus du haut niveau technique qu'elles demandent, les rythmes sont complexes et variés et l'expression est délicatement ciselée. Elles font regretter à Barbedette qu'Heller se soit limité à trois polonaises : 'La polonaise est un genre bien plus élevé que la valse et la tarentelle ; le rhythme est plein de noblesse et permet à la pensée un essor plus énergique. Combien nous regrettons que Heller n'ait composé que trois polonaises (op. 104, op. 132)! ... Dans les deux pièces de l'oeuvre 132, dans la première surtout, le musicien s'élève à une grande hauteur. La polonaise en fa mineur rappelle les plus belles inspirations de Chopin ; il y a, dans cette remarquable composition une fierté d'allure, une précision de pensée, une noblesse de sentiments peu communes. L'auteur a bien rendu le caractère national de cette danse guerrière. Rarement sa pensée s'est élevée à autant d'énergie et d'originalité. La polonaise en la mineur n'est pas à la hauteur de cette première pièce, mais elle brille également par un grand caractère. En résumé, dans ce qu'on est convenu d'appeler musique de danse, valses et polonaises surtout, Heller a osé lutter avec Chopin ; ses cinq premières valses et ses polonaises sont dignes de ce grand et regretté maître.' Selon Bannelier, dans la Revue et Gazette Musicale de Paris du 19 janvier 1873 : 'Les deux Polonaises (fa mineur, la mineur) sont brillantes, chevaleresques ; la grâce, la note émue n'y manquent pas non plus. C'est toute une scène descriptive que ces majestueuses danses du Nord, significatives et attachantes jusqu'en leurs moindres détails. La pensée musicale peut y revêtir mille formes, s'exprimer de mille manières diverses, la lenteur du mouvement compensant ce que les périodes ont de prévu et de forcément régulier. La libre et riche imagination de Stephen Heller avait besoin de ce contre-poids à la gêne tyrannique du rhythme; mais aussi, une fois mise à l'aise, que de trésors n'y découvre t?on pas ! Jouez ces Polonaises, pianistes pour qui le clavier ne garde plus de secrets, et dites si Weber eut plus de noblesse et d'élan, Chopin plus de charme et de poésie !' |