Dans les bois - deuxième série
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1871 | |||
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Dédicace : Genre : Morceau à programme Style : - Tonalité : Diverses Difficulté : Editions : Critiques; : |
Extrait ou morceau intégral : Marc Pantillon - Extrait (N°2) (Achetez l'album sur ) |
Partition(s) Source(s) de la partition : Bayerische Staatsbibliothek |
Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :
Une des oeuvres à thème les plus connues de Heller. Cette série est la deuxième sur les trois qu'Heller a composées. Elle a été publiée en 1871. Les titres suivants sont parfois donnés aux différents morceaux : 1. Entrée (Eintritt), en mib M 2. Bruits de la forêt, en sib M. 3. Promenade du chasseur (Waidmannslust), en ré M 4. Fleur solitaire (Einsame Blume), en Fa# mineur 5. Écureuil poursuivi (Verfolgtes Eichhörnchen), en si M 6. Waldsage, en ré mineur 7. Retour (Rück Wanderung), en sib M Rappelons ce que dit Barbedette sur cette oeuvre : 'Dans les Bois, la sensation semble dominer un peu plus que le sentiment. Ces pièces sont plus descriptives que les Promenades d'un solitaire. Cela tient peut-être à ce que, pour peindre les bois, la chasse, il y a certaines formules convenues auxquelles s'est habituée l'oreille, et qui, immédiatement, rappellent l'objet auquel elles correspondent. Ces formules, Heller n'a pas dédaigné de les employer, et c'est peut-être ce qui donne un caractère plus particulièrement descriptif à ce second recueil. On ne peut songer aux bois, à la chasse, sans évoquer Weber. Il semble qu'en publiant son oeuvre, Heller n'ait pas échappé à l'influence de ce grand musicien. Les Bois plairont peut-être généralement moins que les Promenades d'un solitaire. La pensée pourtant est plus élevée, l'expression musicale plus puissante. Beaucoup de pièces appelleraient la traduction orchestrale. Les diverses pièces de l'oeuvre 128 ont des titres : l'Entrée en forêt, la Promenade du chasseur, la Fleur solitaire, le Retour sont des inspirations charmantes.' Raymond-Duval écrit : Prenez le recueil intitulé Dans les bois. Quelle musique d'aucune école sut mieux extérioriser une âme candide et vierge de toute influence factice? Comme Heller sait nous dire sa joie de respirer les aromes des feuilles; comme il sait nous faire voir la pénombre inquiétante où l'on perd son chemin, ses stations méditatives devant la fleur sauvage ou la fuite de l'écureuil, ou encore la montée, dans un halo de légende, des frappantes figures du Freischütz : Gaspard, Agathe et Max! Peut-être n'est ce pas alors un hasard que l'opus précédent concerne des paraphrases sur le Freischütz. |