Chant du troubadour (Minnelied) of Mendelssohn

Chant du troubadour (Minnelied) of Mendelssohn


Op. 072n.2
1851
[ 0.00/5 ]

Dédicace : Wenzel

Genre : Transcription

Style : Mendelssohn

Tonalité : Sol M

Difficulté :

Editions :
Brandus, 5355
Simrock
Joubert

Critiques; :
Blanchard, 1852

Partition(s)


Source(s) de la partition :



Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :


L'opus 72 est dédié à la transcription de trois mélodies de Mendelssohn. Elles furent publiées par Simrock, à Bonn en 1851.
Ici, il s'agit du chant du troubadour (minnelied), .



La critique de ces oeuvres et des opus 73, 74 et 77 par Blanchard, en 1852, commence par un éloge appuyé de Heller : 'Quel cachet de distinction, d'élégance, de sentimentalité exquise, imprimé à tout ce qui sort de sa pensée et de sa plume! Impossible de ne pas songer aux chapitres d'un roman de Sterne, à ces pages souvent si courtes, mais si colorées, si profondes, lorsqu'on joue ou qu'on entend jouer ces petits morceaux qui se suivent sans se ressembler, si ce n'est par la supériorité de leur conception, et nous dirions presque, par l'aristocratie de leur allure!'

Il écrit de même : 'Si quelque chose pouvait contribuer à former des pianistes soigneux, attentifs jusqu'au scrupule, ne posant jamais le doigt sur la touche sans savoir pourquoi et comment; des pianistes ennemis du bruit, hydrophobes des sonorités vagues et uniformes, ce serait assurément l'étude assidue, amoureuse de ces petits morceaux, qui ne demandent pas une longue haleine, mais dont chacun en dit infiniment plus que sa taille ne le comporte'.



Ces transcriptions sont dédiées à Ernst Ferdinand Wenzel (1808-1880), professeur de piano au conservatoire de Leipzig. Il eut Grieg comme élève. Sous la direction de Schumann, il participa à la rédaction du Neue Zeitschritf Für Muslk. Heller ne le connaissait pas mais le décrit comme un ami bienveillant. Comme Schumann, ce dernier a peut-être aidé (comme il le fit d'ailleurs avec Grieg pour les éditions Peters) Heller à se faire publier en Allemagne.