Sonatine n°2

Sonatine n°2


Op. 147
1878
[ 5/5 ]

Dédicace : Comte Da Torre

Genre : Forme classique

Style : -

Tonalité : Ré M

Difficulté :

Editions :
Maho, J.H. 1424
Kistner, 5084 (09/1878)
Ricordi
Nordisk Musikforlag

Critiques; :
Bannelier, 1879
Musical Times, 1879
Barbedette


Extrait ou morceau intégral :
Daniel Blumenthal (Fin du finale)
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Partition(s)


Source(s) de la partition :
Library of Congress



Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :


Cette deuxième sonatine, toujours composée pour des pianistes de petite ou moyenne force (mis à part le feuillet d'album, peut-être) est encore plus appréciée par les critiques (notamment Raymond-Duval, Barbedette et Bannelier) que la première. En effet, les quatre mouvements sont d'une grande originalité. Le thème mélodique exposé au premier mouvement est très bien appuyé par un rythme dont Heller a le secret et qui permet de donner à l'ensemble un air de promenade joyeuse. Le scherzo est tout aussi entêtant et nous semble tout de suite familier, le troisième mouvement est cependant plus contemplatif et n'a pas à notre avis autant d'intérêt. C'est cependant le finale qui semble posséder le plus d'originalité avec un magnifique rythme, une autre invention mélodique et un beau rappel varié du thème du premier mouvement. C'est la deuxième moitié de celui-ci que nous avons choisi de mettre en extrait, en espérant que Daniel Blumenthal ne nous en tiendra pas rigueur.



Selon Raymond-Duval, les sonatines de Heller sont à mettre au premier rang des compositions de Heller. 'L'op. 147 avec sa variété et sa distinction mélodiques, son scherzo clair, son andante ému, sa gracieuse tarentelle finale, est la digne héritière des petites sonates de Clementi, Mozart et Beethoven.'

Selon Barbedette, en effet, cette sonatine est d'une facture plus large que la précédente. Mis à part le scherzo, il juge les autres mouvements remarquables, en particulier le premier, en ré majeur qui selon lui, aurait sa place dans des oeuvres de plus grande ampleur.

Enfin, pour Bannelier, cette sonatine est préférée à la première, notamment en raison de l'ingénieux rappel du théme initial dans le finale

Rajoutons aussi une critique du Musical Times du 1er octobre 1879 qui met en avant les qualités du Finale.

De même que la première sonatine, celle-ci a été transcrite pour violoncelle et Piano par Braga.

Si la première sonatine était dédiée au roi du Portugal pour la décoration qu'il lui a accordée, cette sonatine est dédiée au Comte qui a oeuvre pour que Heller reçoive ces bonnes grâces. Heller avait déjà remercié ce Comte en lui dédiant son voyage autour de ma chambre (op.140). D'après la lettre de Heller à Laurens du 14 janvier 1879 où il lui écrit qu'il lui ferai avoir cette deuxième sonatine lorsqu'il l'aurait, il semblerait que sa parution date ainsi de ce début d'année. ou de fin 1878.