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Gottschalk

Lettres-Famille

Gottschalk a très tôt quitté sa famille à la Nouvelle Orléans puis quand sa mère et ses sœurs l'ont rejoint en France, il est reparti peu après aux Etats-Unis. Il a alors enchaîné ses nombreux voyages et tournées et ne pouvait rester en contact avec la plupart de ses proches qu'avec des relations épistolaires. Une faible part des lettres qu'il a pu écrire à ses amis ont été retrouvées. Cependant, les lettres écrites à sa famille ont été partiellement conservées. Elles renseignent sur les humeurs, les états d'âme de Gottschalk mais apportent aussi certaines de ses réflexions. Nous avons récupéré certaines lettres conservées à la New York Public Library. Elles sont quasi exclusivement écrites en français. L'écriture de Gottschalk est souvent difficile à déchiffrer, est parfois partiellement effacée mais, heureusement, ceux qui les ont récupérées ont fourni un bon travail de déchiffrage avec une version dactylographiée directement traduite en anglais. Lorsque nous n'avons pas pu déchiffrer certains mots en français, nous nous sommes donc appuyés sur ces traductions pour retrouver les mots originels. Lorsque le mot n'est pas certain, il est indiqué en rouge dans le document, et lorsque il est inconnu ou illisible par la notation [...].

 Lettre de Gottschalk à sa mère, New York, 15 février 1856

Dans cette lettre, Gottschalk décrit ses succès alors qu'il se produit régulièrement dans plusieurs salles de concert (principalement les salles Dodworth et Niblo).  Il se plaint dans sa lettre que ses dépenses sont plus importantes que ses recettes. Il s'agit pourtant déjà de sa cinquième "soirée musicale" à New York depuis décembre 1855 et on en comptera 16 jusqu'à mai 1856, toutes affichant en général complet et rendues de façon très élogieuse dans la presse. On remarquera aussi dans cette lettre que Gottschalk traduit un article de journal new-yorkais en français. La famille de Gottschalk vient en effet des quartiers français de la Nouvelle Orléans où la connaissance de l'anglais n'était pas indispensable. La langue maternelle de Gottschalk est bien le français, langue dans laquelle il écrit ses notes de voyage.

 

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Saint Louis, 19 décembre 1863

Gottschalk écrit cette lettre juste avant noël, époque où il donne avec succès des concerts dans le Missouri et l'Illinois autour de Saint Louis (Alton, Dayton, Sangamo...). De par l'entremise de son impresario Maurice Strakosch, il se produit alors avec le ténor Brignoli et le violoniste Carlo Patti, frère de la célèbre cantatrice Carlotta Patti dont il fait mention ici. Comme dans toute les lettres écrites à ses sœurs, il commence par indiquer son état de santé. Il faut dire qu'il a celle-ci très fragile et s'en plaint assez souvent dans sa correspondance. S'il se dit "en bonne santé" il évoque un état grippal persistant. Il parle aussi  du blues de la vie de pianiste itinérant, comme il le fera dans plusieurs autres lettres que vous trouverez ici. Il donne des nouvelles de son frère Gaston qui vit alors aussi aux Etats-Unis. Il évoque aussi son cousin Leonard Myers, membre du congrès depuis 1862 et son ami le musicologue Oscar Commettant qui prit soin de son frère Edouard, mort quelques mois auparavant de la tuberculose.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Springfield, 25 décembre 1863

Cette lettre, écrite juste quelques jours après la précédente, insiste encore un peu plus sur l'humeur morose de Gottschalk en ce noël 1863 qu'il passe loin de sa famille. La guerre de sécession fournit ici le cadre d'une anecdote amusante sur le violoniste Carlo Patti qui l'accompagne alors dans ses concerts.

 Lettre de Gottschalk à ses sœurs, 19 février 1864

Ici Gottschalk parle encore de son frère Gaston et nous pouvons nous demander pourquoi ce dernier n'écrit pas lui-même à ses sœurs pour donner de ses nouvelles. Il se plaint encore du froid à New York et des difficultés de sa vie de concertiste.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Baltimore, 12 juin 1864

Gottschalk prend ici un peu de repos chez des amis, ce qui est assez rare dans son rythme effréné de concerts. Il parle encore ici de son frère Gaston.

 Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Baltimore, le 19 juillet 1864

La lettre que nous vous proposons a été écrite par Gottschalk le 18 juillet 1864. Il rayonne alors autour de Baltimore, donnant des concerts à Harrisburg, Manchester... Il décrit alors à ses sœurs restées en France quelques anecdotes et son désir d'aller au Mexique où il place beaucoup d'espoir dans la présence de Maximilien à la tête de ce pays. L'histoire nous apprend que ses plans changeront lorsqu'il devra fuir plus tard la Californie à la fin de l'année 1865. Il ne donnera jamais de concert au Mexique.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, New York, 6 septembre 1864

Gottschalk devant assurer la subsistance de sa famille restée en France parle ici de problèmes d'argent. Il introduit Firmin Moras, son secrétaire à ses sœurs qui, visiblement, ne le connaissaient pas. Gottschalk raconte également ses succès à Saratoga, ville où il se rend assez régulièrement pour soigner sa santé fragile. Il reçoit une bague d'un admirateur avec un diamant qu'il a certainement revendue plus tard.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, New York, 1er novembre 1864

Gottschalk parle ici de son petit frère Gaston dont il a la responsabilité et qu'il désespère de pouvoir lui trouver un travail. Gaston deviendra plus tard un baryton reconnu.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Callas, Pérou, 20 novembre 1865

C'est avec beaucoup d'emphase que Gottschalk écrit cette lettre, après l'énorme succès de son 1er concert à Lima. Il envoie ici encore de l'argent à ses sœurs et espère que son Battle Cry of Freedom et Gallina seront rapidement publiés chez Schott. 

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Tacna, Pérou, 05 mai 1866

Gottschalk se plaint ici de l'ennui mortel au Pérou et n'est pas tendre pour le clergé local. Il est à Tacna le 5, Arica le 6 (alors au Pérou) et indique son projet d'aller à Valparaiso. 

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Valparaiso, Chili, 14 mai 1866

Nous avons ici une description de la ville par Gottschalk avec une petite anecdote sur une visite à des dames allemandes. Il doit partir ensuite pour Santiago (quand même à 7 heures de train, une routine pour Gottschalk) où il est attendu par l'ambassadeur américain, le général Kilpatrick, héros de la guerre de sécession.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Santiago, 02 juin 1866

Lettre très brève juste pour donner des nouvelles de son frère, qui semble commencer une carrière. Il s'inquiète encore de ses envois d'argent et vient d'avoir visiblement un grand succès au Grand Théâtre de Santiago.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Copiapó, Chili, printemps 1867

Dans cette lettre, Gottschalk fait part de sa lassitude qui le rend peu sensible aux changements. Il indique encore des envois d'argent à sa famille et décrit avec assez de dérision les pratiques religieuses teintées de superstition des habitants de cette ville. Ces commentaires pourraient encore être écrits aujourd'hui car ces pratiques religieuses sont encore répandues.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Copiapó, Chili, 3 avril 1867

Cette lettre fait sans doute suite à la précédente comme il indique un départ prochain vers l'Argentine. il parle brièvement de son frère Gaston, un temps avec lui aux USA et qui est parti au Mexique. Il fera une belle carrière en tant que Baryton. L'envoi d'argent est encore un des grands sujets de cette lettre. Il espère que ses sœurs auront ainsi de quoi visiter l'exposition universelle de Paris, ce qui démontre les profondes difficultés financières de sa famille.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Montevideo, Uruguay, 12 juillet 1867

En attendant d'aller en Argentine, Gottschalk va en Uruguay. Il visite le président de la république et en parle en des termes peu élogieux. Il envoie encore de l'argent à sa famille, les concerts semblant bien marcher. Il évoque aussi les derniers opéras de Verdi et Gounod, créés en 1867.

Lettres (2)

Gottschalk a pu profiter de ses nombreuses heures de train pour écrire à ses amis, proches ou lointains. Une grande partie se trouve partiellement dans le Livre de Luis Ricardo Fors.

Lettres à Espadero:

Espadero était certainement le plus grand ami de Gorrschalk et il est dommage de n'avoir q'un fragment de leur correspondance. Nous mettons celle-ci dans l'ordre chronologique.

Springfield, 9 novembre 1862

Ici , Gottschalk retrace 5 semaines de trajets et permet de reconstituer son rythme de concerts autour de New York

 

 

 

Lettres-Famille (2)

Gottschalk a très tôt quitté sa famille à la Nouvelle Orléans puis quand sa mère et ses sœurs l'ont rejoint en France, il est reparti peu après aux Etats-Unis. Il a alors enchaîné ses nombreux voyages et tournées et ne pouvait rester en contact avec la plupart de ses proches qu'avec des relations épistolaires. Une faible part des lettres qu'il a pu écrire à ses amis ont été retrouvées. Cependant, les lettres écrites à sa famille ont été partiellement conservées. Elles renseignent sur les humeurs, les états d'âme de Gottschalk mais apportent aussi certaines de ses réflexions. Nous avons récupéré certaines lettres conservées à la New York Public Library. Elles sont quasi exclusivement écrites en français. L'écriture de Gottschalk est souvent difficile à déchiffrer, est parfois partiellement effacée mais, heureusement, ceux qui les ont récupérées ont fourni un bon travail de déchiffrage avec une version dactylographiée directement traduite en anglais. Lorsque nous n'avons pas pu déchiffrer certains mots en français, nous nous sommes donc appuyés sur ces traductions pour retrouver les mots originels. Lorsque le mot n'est pas certain, il est indiqué en rouge dans le document, et lorsque il est inconnu ou illisible par la notation [...].

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Baltimore, le 19 juillet 1864

La première lettre que nous vous proposons a été écrite par Gottschalk le 18 juillet 1864. Il rayonne alors autour de Baltimore, donnant des concerts à Harrisburg, Manchester... Il décrit alors à ses sœurs restées en France quelques anecdotes et son désir d'aller au Mexique où il place beaucoup d'espoir dans la présence de Maximilien à la tête de ce pays. L'histoire nous apprend que ses plans changeront lorsqu'il devra fuir plus tard la Californie à la fin de l'année 1865. Il ne donnera jamais de concert au Mexique.

 Lettre de Gottschalk à sa mère, New York, 15 février 1856

Dans cette lettre, Gottschalk décrit ses succès alors qu'il se produit régulièrement dans plusieurs salles de concert (principalement les salles Dodworth et Niblo).  Il se plaint dans sa lettre que ses dépenses sont plus importantes que ses recettes. Il s'agit pourtant déjà de sa cinquième "soirée musicale" à New York depuis décembre 1855 et on en comptera 16 jusqu'à mai 1856, toutes affichant en général complet et rendues de façon très élogieuse dans la presse. On remarquera aussi dans cette lettre que Gottschalk traduit un article de journal new-yorkais en français. La famille de Gottschalk vient en effet des quartiers français de la Nouvelle Orléans où la connaissance de l'anglais n'était pas indispensable. La langue maternelle de Gottschalk est bien le français, langue dans laquelle il écrit ses notes de voyage.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Saint Louis, 19 décembre 1863

Gottschalk écrit cette lettre juste avant noël, époque où il donne avec succès des concerts dans le Missouri et l'Illinois autour de Saint Louis (Alton, Dayton, Sangamo...). De par l'entremise de son impresario Maurice Strakosch, il se produit alors avec le ténor Brignoli et le violoniste Carlo Patti, frère de la célèbre cantatrice Carlotta Patti dont il fait mention ici. Comme dans toute les lettres écrites à ses sœurs, il commence par indiquer son état de santé. Il faut dire qu'il a celle-ci très fragile et s'en plaint assez souvent dans sa correspondance. S'il se dit "en bonne santé" il évoque un état grippal persistant. Il parle aussi  du blues de la vie de pianiste itinérant, comme il le fera dans plusieurs autres lettres que vous trouverez ici. Il donne des nouvelles de son frère Gaston qui vit alors aussi aux Etats-Unis. Il évoque aussi son cousin Leonard Myers, membre du congrès depuis 1862 et son ami le musicologue Oscar Commettant qui prit soin de son frère Edouard, mort quelques mois auparavant de la tuberculose.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Springfield, 25 décembre 1863

Cette lettre, écrite juste quelques jours après la précédente, insiste encore un peu plus sur l'humeur morose de Gottschalk en ce noël 1863 qu'il passe loin de sa famille. La guerre de sécession fournit ici le cadre d'une anecdote amusante sur le violoniste Carlo Patti qui l'accompagne alors dans ses concerts.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, 19 février 1864

Ici Gottschalk parle encore de son frère Gaston et nous pouvons nous demander pourquoi ce dernier n'écrit pas lui-même à ses sœurs pour donner de ses nouvelles. Il se plaint encore du froid à New York et des difficultés de sa vie de concertiste.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, Baltimore, 12 juin 1864

Gottschalk prend ici un peu de repos chez des amis, ce qui est assez rare dans son rythme effréné de concerts. Il parle encore ici de son frère Gaston.

Lettre de Gottschalk à ses sœurs, New York, 6 septembre 1864

Gottschalk devant assurer la subsistance de sa famille restée en France parle ici de problèmes d'argent. Il introduit Firmin Moras, son secrétaire à ses soeurs qui, visiblement, ne le connaissais pas. Gottschalk raconte également ses succès à Saratoga, ville où il se rend assez régulièrement pour  soigner sa santé fragile. Il reçoit une bague d'un admirateur avec un diamant qu'il a certainement revendue plus tard.

Lettres-General

Gottschalk, constamment en déplacement à travers différentes villes de France, Espagne, Suisse, des Antilles, du Canada, Etats-Unis, Brésil... a su rester en contact avec ses amis et sa famille de par une intense activité épistolaire. Seule une portion de ces lettres a pu être conservée. On soupçonne notamment des échanges de correspondances avec Berlioz qui n'ont pas été retrouvées. De même, certaines lettres, ayant ensuite été remises aux mains de la famille de Gottschalk après son décès ont pu subir une certaine censure de la part de celle-ci. Nous séparerons ici les lettres en plusieurs catégories :

Lettres envoyées à sa Famille (obtenues auprès de la bibliothèque de New York (NYPL)

Lettres envoyées à des journaistes ou publiées dans des journaux contemporains (de différentes sources)

Les lettres envoyées à ses amis (principalement récupérées et traduites grâce au livre de Luis Ricardo Fors sur Gottschalk )

Lettres-Amis

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Gottschalk raconte dans ces lettres plus "professionnelles" quelques aléas de sa vie d'artiste. Nous les présentons par ordre chronologique. Tout d'abord des lettres écrites de Cuba où les plans de Gottschalk changent régulièrement et où il peut procéder à des impressions hâtives corrigées par la suite. Sa lettre du 15 décembre 1854 ne porte pas un jugement très favorable sur la religion. Nous trouvons tout d'abord plusieurs lettres à José Angelet, une connaissance cubaine dont l'amitié semble devenir de plus en plus chère au cœur de Gottschalk au fil de la correspondance.

Lettre à José Angelet depuis Santiago de Cuba, 29 Août 1854

Lettre à José Angelet depuis Puerto Principe, 15 Novembre 1854

Lettre à José Angelet depuis Puerto Principe, 23 Novembre 1854 

Lettre à José Angelet depuis la Havane, 15 décembre 1854

Lettre à José Angelet depuis la Havane, 18 février 1855

Lettre à José Angelet depuis la Nouvelle Orléans, 18 mai 1855

Une profonde nostalgie transparait dans cette dernière lettre, citant Lamartine et Gottschalk évoque avec enthousiasme son voyage en montgolfière qui lui fera composer sa pensée poétique "Extase". Il raconte aussi ses succès à la Nouvelle Orléans, son diplôme de la Société Philharmonique de New-York, sa santé fragile et son intention de visiter la côte pacifique (ce qu'il ne fera que dix ans plus tard).

Nous trouvons ensuite plusieurs lettres écrites à son grand ami cubain, le pianiste Espadero pour lequel nous avons consacré une longue page.

Lettre à Nicolas R. Espadero depuis Philadelphie, US, 11 novembre 1855

Cet extrait de lettre est d'une grande importance car elle prouve que Gottschalk entretenait une correspondance avec Berlioz. Elle indique aussi l'estime de Berlioz pour Gottschalk. Il est en effet très possible que si Gottschalk était resté en France et ainsi moins éloigné des centres artistiques du 19ème siècle, sa carrière et sa renommée auraient été tout autres.

Lettre à Nicolas R. Espadero depuis Springfield, US, 19 novembre 1862

Lettre à Nicolas R. Espadero depuis Albany, US, 20 novembre 1862

Ces deux lettres se complètent et ont été écrites d'un même jet. La première rappelle les contraintes ahurissantes de la tournée que fait Gottschalk en train. Il y passe ses jours, ses soirées, ses nuits. Cela lui fait penser à une analogie avec les habitants de Canton, en Chine, où certains habitants vivent sur des bateaux sans jamais toucher terre. Dans la seconde, Gottschalk parle des navires de guerre (nous sommes en effet en pleine guerre de sécession) et de l'héroïsme des soldats. Il critique le Courrier des Etats-Unis (nous ne connaissons pas l'article dont il est fait question) et s'étonne de l'absence de nouvelles d'amis musiciens.

Lettre à Nicolas R. Espadero, depuis Buffalo, US, 24 novembre 1862

Dans cette lettre, Gottschalk fait encore état de son rythme effréné de concerts et décrit un peu plus en détail le cuirassé "Monitor" utilisé pendant la guerre de sécession.

Lettre à Nicolas R. Espadero, depuis Rochester, US, 25 novembre 1862

Lettre à Nicolas R. Espadero, depuis Rochester, US, 26 novembre 1862

Gottschalk, toujours dans sa tournée folle, indique dans ces lettres qu'il joue des œuvres d'Espadero en concert. Il fait aussi connaissance d'un jeune pianiste appréciant les oeuvres de ce dernier. Une référence à un dépliant consacré à Gottschalk est mentionnée mais nous n'avons pas (encore) retrouvé ce document.

Lettres à Nicolas R. Espadero, depuis Detroit et Toledo, US, 27 novembre 1862

Nous trouvons ici une confirmation que Gottschalk envoie des copies de ses œuvres à Espadero, ce qui explique le rôle important que ce dernier jouera pour la publication d’œuvres posthumes de Gottschalk. Nous retrouvons aussi une mention de l'ouverture à 4 mains de Tannhaüser que doit envoyer Gottschalk. Espadero ne fera jamais publier cette œuvre. Soit il ne l'a jamais reçue, soit il ne l'a pas jugée digne d'intérêt.

Lettre à Nicolas R. Espadero, depuis Buffalo, US, 01 décembre 1862

Dans cet extrait, Gottschalk raconte, avec un petit exemple, son admiration pour la musique de Wagner et son sens de l'instrumentation.

 Lettre à Nicolas R. Espadero, depuis New York, début 1863

Ici, Gottschalk prévient Espadero de l'arrivée de Teresa Carreño en précisant toute l'admiration qu'il a pour cette jeune pianiste qui n'a alors que 9 ans. Nous savons quelle carrière cette artiste prodige fera par la suite (voir notre page qui lui est consacrée). Il évoque aussi son refus de se marier malgré les rumeurs de la presse à ce sujet (voici l'exemple d'une note de 1863 du journal Springfield American à ce sujet). Les amours de Gottschalk feront certainement l'objet d'un prochain article sur le site. 

Lettre à Nicolas R. Espadero, depuis New York, US, 15 mars 1864

Dans cette lettre, Gottschalk fait part de son épuisement. Il peut faire 7 concerts en une journée. Par contre, il n'est pas tendre envers un protégé (Sanderson) qu'Espadero lui a recommandé. Il traite aussi dans ce texte de quelques notions de musique et notamment de la difficulté des "puristes" de la musique d'accepter les rythmes ternaires. 

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